05 mai 2014

Sherlock - saison 3

Tiens, un deuxième billet d'affilée sur la saison 3 de Sherlock...
Nous avons donc fini de regarder cette saison 3, et l'avons trouvée meilleure que ce que le premier épisode laissait présager. Je ne vais pas rentrer ici dans les détails, mais les épisodes 2 (le signe des trois) et 3 (son dernier coup d'éclat) contiennent leur lot de dialogues "witty", d'images amusantes, de scènes de suspense, de constructions audacieuses. Dans le 2, j'aime particulièrement le passage "tu as le contrôle de la foule..." et le mode d'assassinat sophistiqué (crédible, je n'en sais rien) évoqué, et dans le 3 le passage dans le palais de l'esprit de Sherlock m'a vraiment semblé être une belle création en termes d'écriture et d'images. Bref, nous nous sommes bien amusés et l'ensemble reste très agréable.



Une petite question de goût personnel, maintenant, et une réflexion pouvant peut-être être étendue à d'autres séries : dans un épisode de Sherlock, on rencontre deux types d'éléments d'intrigue : des enquêtes mettant en scène des nouveaux personnages à chaque fois, et des éléments faisant vivre et évoluer les relations entre les personnages de la série (Mycroft, Watson, Holmes, Moriarty, Molly, Mary...). Nous aimons vraiment les premiers, et beaucoup moins les derniers. Les moments pleins d'émotions (ou de causticité) où les personnages se disent dans de grands élans romantiques combien ils s'aiment me gênent plutôt, ma pudeur, sans doute. Dans cette troisième saison, chaque épisode remet à sa façon en question l'univers et le cadre - l'amitié Holmes/Watson, les relations des deux frères... -, c'est sans doute le jeu, mais c'est un peu saoulant. Et le petit truc pour lancer la saison 4 nous a fait soupirer. On la regardera quand même.

2 commentaires:

  1. Bonjour,

    Au sujet de votre réflexion, j'ajouterai que dans les "éléments faisant vivre et évoluer les relations entre les personnages de la série", il y a quand même les "éléments faisant vivre les personnages", qui pour moi sont des pépites, comme lorsqu'on prend le temps d'écouter Sherlock jouer du violon, ou les deux frères jouer au Dr Maboul, etc. Des instants en dehors des intrigues (souvent trop tirées par les cheveux), qui nous reposent et nous ramènent aux incipits des nouvelles de Doyle, toujours savoureux, des instants domestiques dans la chaleur du 221B.

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  2. Pas faux, Raphaël, mais je crois que je suis gêné par le côté de plus en plus super-héros de la série (même si SH est un des premiers super-héros). Je crois qu'une chose que j'aimais dans les textes était la présence dans le monde bourgeois conventionnel de personnages exceptionnels (les frères Holmes, en gros). Là, tous les personnages agissants deviennent des êtres supérieurs (Sherlock, Watson, la femme de Watson, Moriarty...) et les personnages "normaux" (Lestrade, Molly et tous les personnages des enquêtes) sont repoussés loin de la focale. Moralité, j'y crois moins. Sans doute une question de goût personnel.

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