07 février 2014

[Publicité] Mémoire vagabonde


Le type qui a écrit ce roman ne savait pas trop ce que sa vie allait devenir. Le texte a été tapé pour l'essentiel sur un ordinateur (trans)portable avec un processeur Intel 286 et un écran monochrome beige, dans une chambre d'étudiant, au lieu d'aller en cours. Puis je suis entré un jour par hasard dans les locaux magiques des éditions Mnémos, passage du Clos Bruneau, à Paris, et Stéphane M. a dit que l'histoire avait l'air pas mal et qu'il rappellerait.

Jaël vit depuis cette époque. Casanova imaginaire, écrivain rêveur, duelliste quand il le faut - il se débrouille bien avec sa rapière mais il n'aime pas ça. S'il est doué pour une chose, c'est bien pour se perdre. Se perdre dans Dvern, la cité de basalte, se perdre dans les bras des femmes, dans les rêves de sa propre vie, dans les rêves des autres. Malgré tous ses défauts, sa belle gueule, son égoïsme, son indifférence, je l'aime bien.
Dans Mémoire Vagabonde on le verra donc, chassé par un vent de scandale, arriver dans la grande ville de Dvern, se faire embaucher pour des raisons obscures dans la maison d'une veuve séduisante, se lier d'amitié avec un dieu en exil, séduire - souvent, tomber amoureux - une fois, se faire poursuivre par ses propres démons, jouer sa vie, son âme et tout le reste aux tables de jeu de Jaran Daï Nelles, prince des chimères.

Le texte de roman a connu une toilette cosmétique et est accompagné d'une postface, que les lecteurs de l'édition numérique connaîtront déjà.
Je suis bien content de le savoir de nouveau disponible sous forme papier.

La page de Mémoire Vagabonde sur le site des éditions Mnémos.
On peut le commander chez un libraire en ligne bien connu.

La version numérique du roman est disponible ici.

Jaël est revenu (dans le corps d'un chat) dans le recueil Petites Morts (on doit aussi pouvoir le commander chez le même libraire).


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